Article dans Arts et Lettres, Exposition Internationale d’Art Contemporain, Grande Halle de la Villette, février 2002.

J’ai retenu Hélène Benzacar et Mathilde Rivoire, parmi de nombreux autres
artistes de qualité, dans le cru 2002 de la Jeune Création, comme particulièrement représentatives de la sensibilité d’une génération (celle de Corinne Mercadier et d’Amélie Chabannes entre autres) qui utilise la photographie dans un projet plastique sans pour autant se dire photographe.
Hélène Benzacar pose la question de la photographie «conçue comme appareil psychique, entre œil et mémoire, entre regard et pensée, entre visibilité et latence ››. Sa série L’enfant et le loup théâtralise une action et reconstitue une vision d’enfance. L’artiste y superpose des références à La Classe morte de Tadeus Kantor pour tenter d’approcher le problème de « l’inscription des traces mnésiques et de leurs retours éventuels dans le système de la conscience ››…

J.L.Chalumeau